Festival International Théâtre & Cultures 2022

Chaque année la Fondation met sur pied un Festival International « Théâtre et Cultures » dont l’essentiel des spectacles produits est sélectionné au Festival d’Avignon.

14 éditions ont été réalisées depuis la création de la Fondation grâce au soutien de mécènes et sponsors.

La 15 ème édition qui se tiendra du 20 mai au 22 mai 2022 propose à ses festivaliers de s‘immerger complètement dans le Théâtre. Nous souhaitons dévoiler l’ensemble des richesses constituant le patrimoine nationale et International représenté par les plus grand dramaturges.

Programme 2022

Tickets en vente sur Ticket.ma & Info line 07 01 15 59 04

NAYDA 2

Metteur en scène : Amine Nasseur
Interprète(s) : Wassila NASSRAOUi, Adil ABATOURAB, Abdelhak BELMJAHED, Hajar CHERGUI, Zouhair AIT BENJEDDI.
Cellule d’écriture : Bousserhane ZITOUNI et Hicham ELGHAFOULI.
Musiques originales : Yasser TORJMANI
Scénographie: Anouar ZAHRAOUI
Costumes : Noura SMAIL

En adoptant la technique de l’absurde et de l’ironie pour traiter des sujets du quotidien, la pièce essaie de présenter un regard sur de nombreux paradoxes sociétaux très étranges : la famille de Ali qui cherche son fils, qui apparaît dans chaque scène sous la peau d’un nouveau personnage au caractère ambigu et plein de contradictions étranges ; des événements qui se passent d’une intrigue théâtrale conventionnelle remplacée par une intrigue résultant de rythmes accélérés, de répétitions systémiques. Non connectés, les personnages apparaissent comme des poupées, parlent un langage bizarre et sans logique…

TANGO NERUDA

Mise en scène : Serge Barbuscia
Interprètes : Serge Barbuscia, Carranza Marina et Tamburini Pablo Andres
Chorégraphies : Clara Barbuscia/ Marina Caranza.
Conception sonore : Fred Grémeaux
Direction d’acteurs : Laurent Ziveri

Tango Neruda, d’Astor Piazzola, est une danse aux deux visages : mi – macabre, mi – amoureuse, comme un tango aux sons discordants et langoureux. Facture foncièrement contemporaine, qui rythme les textes du poète et les lavis du peintre… pour un spectacle qui tangue comme un bateau… et même si la houle du tango exhale des parfums marins, elle touche par sa sensualité. “Sous sa parure d’or l’intelligence cherche comment danser, comment blesser.” Pablo Neruda.

AL MIFATH AL 3AJIB

Mise en scène : Anouar Ezzahraoui
Interprète(s) : Rachida Nait Belaid, Lohamed Elhawdi, Mustapha Alaoui, Abdelouahed Hrach Rass, Souad Houssni, Houssine Bnaine.
Textes : Ghizlane charkaoui.
Conception Musicale : Yasser Tourjmani
Régie générale : Abderrazak Ait Baha

Dans le village de Jawhra, où s’entremêlent le réel et l’imaginaire, un étranger arrive la nuit de la célébration du Nouvel An. Son ultime objectif : la clé fantastique qu’il convoite depuis longtemps. La clé qui est aussi le symbole de la fertilité et de la vie et qu’il compte exploiter pour piller les richesses du village, sans se soucier des dégâts sur l’environnement qui s’en suivront. Un combat entre le bien et le mal dans un environnement enchanteur que nous vous invitons à découvrir.

MAWLANA

Metteur en scène & comédien : Nawar BULBUL
Adaptation de et texte de mise en scène : Nawar BULBUL d’après le texte de Fares Al-ZAHABY
Régisseur son & lumière : Bassou OUCHIKH
Graphiste : Thibaud FOURNET
Traduction & surtitrage en français : Vanessa Guéno
Producteur artistique : Vanessa Guéno

Portant les valeurs universelles inspirées des Lumières, ce pamphlet théâtral est dirigé contre les régimes dictatoriaux manipulant pouvoir politique, pouvoir religieux et pouvoir social. Abed – fils de l’administrateur de la Mosquée de Ibn Arabî à Damas- raconte sa vie imposée par une famille rigoriste et une société traditionnelle. Sa rencontre avec Omran artiste peintre marque la rupture. Libéré des carcans familiaux et sociaux, Abed veut dépasser les interdits : danser, chanter, penser et aimer librement. Au travers du récit « tragi-comique » d’un jeune damascain aux accents libertaires, Nawar Bulbul dévoile avec force non seulement les appareils dictatoriaux mais aussi les constructions du radicalisme inhérentes aux arbitraires des pouvoirs.

MA RAGDACH

La troupe Kalima Théâtre (Kalima’T) fait un retour sur la condition des femmes dans une société patriarcale qui, la tête penchée sur l’autre rive de la Méditerranée et ses lumières, reste les pieds embourbés dans des mœurs et concepts moyenâgeux et révolus. Messieurs, et si votre douce moitié décide de prendre son sort entre ses mains (ou entre ses ….) L’occasion de s’amuser sérieusement sur une thématique d’actualité.

ZAMANAHOUNA

Scénographie et mise en scène : Abdallah DIDANE.
Interprétation : Abdallah Didane, Mohamad Hamza, Mohamad Azzam, Abdelkarim alShboubia et Lamia Kharbush.
Écrit par : Khaled Didane.
Scénographie : Sarah Raghay.
Costumes : Safia Al-Maanawi.

Al-Alia propose à trois hommes de sa famille et un inconnu d’assumer le rôle de personnages féminins déguisés en chorale musicale féminine, à travers laquelle elle veut espionner son fiancé, qui avait l’habitude d’organiser une soirée avec ses amis le premier samedi de chaque mois. Que se passe-t-il cette nuit-là ? qui l’accompagne ? Est-ce la raison du retard de leur mariage ? Questions qui l’ont poussée à mener à bien ce plan et à rechercher des réponses convaincantes. Les hommes l’aident à imaginer sa relation avec son fiancé…. Des scènes qui lèvent le doute chez le fiancé. C’est ainsi que les quatre hommes vivent l’étrange situation dans laquelle ils ont été mis. Ils découvrent une partie du monde du sexe opposé dans une ambiance de comédie et de chant.

ELLE ÉTAIT UNE FOIS LA JUPE

Houria est couturière. Elle est conservatrice, mais ses créations sont avant-gardistes. Elle cache son corps mais aime le corps des femmes, le mettre en valeur, le cacher ou l’exhiber, selon les qualités de chacune… Elle est dans son atelier quand elle apprend l’affaire des filles d’Inzgane. La jupe est condamnée et avec elle son rêve. Son monde s’écroule ! Au fur et à mesure de l’évolution du procès juridique et populaire de la jupe d’Inzgane, Houria se questionne sur sa passion et son métier, doute, se martyrise… Une pandémie dite la jupathite se propage d’Inzgane et gagne le monde entier… Ce spectacle est une sorte de tragédie contemporaine en 6 actes… C’est un mélange transdisciplinaire : scène, sonorité et images s’entremêlent afin de créer des ambiances, des tensions et des scènes, qui permettent d’aborder ce moment ou on vit le point zéro des libertés individuelles, un moment d’émergence pour les idéologies, les représentations populaires et politiques contemporaines.

HAMMAM LA3YALATE

L’histoire est celle de femmes issues de différents milieux sociétaux qui se retrouvent au Hammam pendant la pandémie. Une occasion pour papoter et divulguer les souffrances et les pressions psychologiques et économiques qu’elles ont subi. Dans l’ambiance du bain et grâce à la magie de l’eau, on voit naitre un dialogue franc entre elles qui va leur permettre d’exprimer de manière sincère la misère qu’elles sont en train de vivre. Un dialogue théâtral qui multiplie les points de vue et met en exergue des situations de conflits, donnant ainsi au spectateur l’opportunité de se faire sa propre opinion sur les conflits qui opposent les personnages (des âmes soumises et faibles à femmes fortes et libres). Il s’agit d’un laboratoire où se déroulent des évènements et se jouent des rôles dans un processus de destruction et de reconstruction qui s’entremêlent. De véritables kessalates ont été intégrées à la troupe afin d’insuffler de la sincérité aux personnages.

CAMUS CASARÈS

Mise en scène : Elisableth Chailloux
Auteur : Terasa Ovidio et Jean-Marie Galey.
Interprétation version française : Alexandre Jean, Olivier Benoit
Lumière : Franck Thévenon
Son : Thomas Gauder
Scénographie : Sophie Mayer

Camus Casarès, Une géographie amoureuse met en scène cette correspondance unique. Terasa Ovidio et Jean-Marie Galey incarnent ces grandes figures que l’on a plaisir à découvrir sous un jour inconnu. Camus, résistant, homme engagé, prix Nobel de Littérature est aussi un être complexe, souffrant, infidèle et tourmenté. Maria Casarès, fille de réfugiés espagnols, actrice associée à jamais à la Troupe du Théâtre National Populaire de Jean Vilar, est une femme au caractère bien trempé et à l’humour ravageur. Terasa Ovidio impressionne. Elle porte le texte avec ferveur et passion. Les mots exaltés de Maria Casarès résonnent puissamment. La correspondance s’éteindra le 4 janvier 1960 avec la mort tragique d’Albert Camus, dans un accident de voiture. Maria Casarès écrivait : « l’amour que j’ai de toi est plein de cris. Il est ma vie et hors de lui, je ne suis qu’une âme morte. »

FAKE

Metteur en scène : Ayoub NAIM
Interprète(s) : Ismail Alaoui, Imane Hadi, Hicham Echouhani, Hind Bennani, Latifa Hadi, Abdelhakim Aabour, Fatine Rahhou
Création son : Taoufik Belakhdar
Scénographie et Lumiere : Mohamed Amine Ait Hammou
Régie générale : Mohamed Mahfoud.

Fake raconte l’histoire d’El Mokhtar, jeune homme auquel la chance n’a jamais souri, et qui se retrouve malgré lui, le temps d’une journée, embarqué dans une succession de malencontreux événements complètement invraisemblables et surréalistes. Des faits qui seront faussement relayés et sournoisement détournés par des médias véreux. Une journée qui bouleversera à tout jamais la vie d’El Mokhtar et celle de son entourage.

BADDAD

Metteur en scène : Amine NASSEUR
Interprètes : Kamal Cadimi, Abdennabi ElBeniwi, Maha El Boukhari, Khadija Zeroual
Textes : Zakaria Kassi Lahlou, Abdelah Abdaoui, Jalila Telmesi et Issam El Yousfi.
Costumes : Sanae Cheddal
Musique et Chant : Hanane Amjad et Youness Abdellaoui
Son et Lumière : Abderrazak Ait Baha.
Régie générale : Amir EL Mernissi.

Le spectacle « Bad’add » se présente comme un miroir à multiples reflets qui parle avec humour et vérité des petits paradoxes et des grands malentendus de la vie ordinaire d’un couple dans le Maroc d’aujourd’hui. Un spectacle, rythmé par la musique et le chant, dans la tradition de la comédie musicale et qui fait vivre au public des vrais moments de plaisir théâtral en partageant un regard amusant et méditatif sur l’aventure du mariage… Des situations presque banales vécues par divers couples, nous révèlent ces paradoxes visibles ou invisibles de la vie conjugale : l’amour, la jalousie, la sexualité, la famille, l’argent, la fertilité, le divorce… Ces histoires drôles et fragmentaires sont intelligemment interprétées par des artistes talentueux et expérimentés avec une vision de mise en scène dynamique et percutante qui accroche du début jusqu’à la fin du spectacle.

HOMMAGE

Khadija Assad est une actrice et icône marocaine, née à Casanlanca 1952 . Elle s’est distinguée par sa longue et fructueuse carrière, tant en Théâtre, télévision ou en cinéma. Parmi ses œuvres les plus célèbres figurent Lalla Fatima, Le Fugitif , Bnt Bladi , Number One, Dor biha ya chibani . Notre artiste a marqué l’écran marocain avec sa personnalité distinguée et le ton de sa voix, qui a bercé son large public au Maroc et à l’étranger. Notre éminente artiste a également eu une présence forte et distinguée sur la scène du théâtre Marocain, toujours à coté de son compagnon dans le domaine artistique et dans la vie personnel, Feu l’artiste Aziz Saadallah, qui restera à jamais dans nos cœurs, notamment dans la pièce « Costa Ya Watan”, qui a été un grand succès théâtrale. Khadija et son défunt mari, Aziz Saadallah, formaient un duo solide sur la scène artistique. “Mashi bhalhom” série télé réalisée en 2018 fut la dernière collaboration entre ces deux grands artistes.

HOMMAGE

Noureddine Bikr est un acteur marocain, né à Casablanca en 1952, à Darb Al-Sultan. Il a intégré le monde du théâtre à l’âge de dix ans et il a débuté sa carrière artistique en 1967 dans la pièce « Dar Al Nisyan » avec la troupe « Al Oukhouwa Al Arabia ». Bikr est considéré comme l’un des meilleurs comédiens marocains. Il a vécu les meilleures périodes de sa carrière artistique dans les années 90 avec la troupe de théâtre ElHayy, avec laquelle il a présenté des pièces mémoarable qui étaient considérées comme les meilleures de cette période, y compris les pièces de théâtre “Sharah Melah” et “Heb Watbane” en 1998, en plus de cela, il a travaillé dans plusieurs séries comme Serbe El-Hamam en 1998 avec Rachid El Wali et plusieurs sitcoms où il a brillé avec son interprétation.